Rêves
Rappelle-lui, nous finissions
Toujours plus ou moins éventrés
Sur un banc mouillé de limons
Une fois la crue retirée.
Sous le regard des yeux de gaz
Qui du fond des cieux, en silence,
Tournent leurs mécaniques phases
Parmi les restes d’une danse.
Les arbres gris pleuvaient en poudre
Dans des brassées lourdes de vent
D’où les rêves, de se découdre,
Fument sans fin le survivant,
Inspirant de leurs alluvions
Les airs puissants de la passion.