Neutron
Quand parfois quelques mots, anodins et subtils,
Viennent à distiller, au milieu du dédales
D’éreintantes pensées, sur l’air d’être futiles,
Une semée comme une fleur perd ses pétales.
Et ce peu qui se meurt, quelque soit l’abandon,
Hasarde de ce vrai que des gouffres dévorent,
Avalant nuits et jours dans un ventre sans fond,
A perte de vue trop petites météores.
Ca volette un moment, une mort d’éphémère,
Panique de bouts d’ailes de papillons ivres,
Transportant un message à l’encre délétère,
Ainsi que la sybille d’un mythe en délivre.
Inaccessible à l’air seul que nous respirons,
Il y pointe un œil noir en forme de neutron.