Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Liberté

Publié le par TW

Toujours te revenir, toujours de longs couloirs,

Et n’en jamais finir d’en subir les détours,

Et l’attente élimée de parloir en parloir,

Où des bibles armées veillent à double tour.

 

Arrimée aux esprits d’une candeur innée,

Baignée des prophéties de vieillarde imposture,

L’or factice remplit, sur ceux des condamnés,

Tes yeux pendus de noir pour les chaines futures.

 

Dans un jour trop étroit pour ignorer la mort

Je penche dos au mur mon front sur les défunts

Au souvenir de toi prise parmi ces corps.

 

Et pressé mêmement d’une insoluble fin,  

Sur ton épaule nue, près de ton sein blêmi,

Je pose le moins digne une main qui frémit.

Commenter cet article